Volley : Un Euro événement… on verra !

Stephen Boyer et les Bleus débutent leur Euro ce soir face à la Roumanie. [Crédit : Sportmag]

Stephen Boyer et les Bleus débutent leur Euro ce soir face à la Roumanie. [Crédit : Sportmag]

Le Championnat d’Europe de Volley-Ball démarre aujourd’hui dans quatre pays dont la France. L’engouement ne semble pas être à son paroxysme dans l’Hexagone. Pourtant, l’enjeu est énorme.

 

Quelle est la prochaine compétition qu’une Equipe de France va disputer ? La Coupe du monde de rugby me direz vous, eh bien non, perdu ! C’est l’Eurovolley ! Ça ne se passe pas chez nous bien sûr, ça ne passe pas à la télé j’imagine, me répondrez vous. Détrompez-vous ! Toutes les rencontres des Bleus sur la chaîne l’Equipe et si tout se passe bien elles se disputeront toutes en France ! Montpellier (phase de groupes), Nantes (huitième et quart), Paris (carré final), c’est ce qui ressemblerait à un périple rêvé pour les hommes de Laurent Tillie durant ce mois de septembre. Ce championnat d’Europe de volley-ball est organisé conjointement par trois pays (Belgique, Pays-Bas, Slovénie) en plus de la France, et si l'on imagine que les salles de Ljubjana ou de Rotterdam seront pleines, on se fourre le doigt dans l’œil pour la Sud de France Arena de Montpellier. Ce soir, les Bleus ouvriront leur compétition face à la Roumanie, faible adversaire certes, devant à peine 4000 spectateurs (sur 10 000 places). Les tarifs ont du être revus à la baisse (de 15 à 5 euros pour les premiers prix) afin d’éviter un fiasco d’affluence pour le premier match.

Et on espère qu’il y aura de plus en plus de monde au fur et à mesure que les Français avanceront dans le championnat. Un championnat qui, pour une fois, est compréhensible dans son format ! Il faut en profiter ! Poules puis élimination directe, on ne peut pas faire plus simple. Rapide présentation du format du Mondial : poules à six, puis poules à quatre, puis poules à trois, puis carré final. La Pologne, championne du monde 2018, a du disputer douze matches en trois semaines ! Revenons-en à nos Bleus. Cinq rencontres de poule, dont surtout deux chocs à ne pas manquer qui détermineront le classement du groupe, face à la Bulgarie (lundi 16) et à l’Italie (mercredi 18). Les quatre premiers de chaque poule de six rejoindront les huitièmes de finale. Si elle prend l’une des deux premières places de son groupe, la France croisera avec les battus du groupe C (le 3e ou le 4e), qui est notamment composé de la Russie, la Slovénie, la Finlande ou encore la Turquie.

Rien d’insurmontable pour les équipiers de la star Earvin Ngapeth, qui sera préservée en début de compétition. C’est ensuite à partir des demies que cela devrait se corser, lorsqu'ils devront faire face (ce ne sont que des projections) entre autres aux Allemands ou aux Serbes (en argent et bronze respectivement au précédent Euro). Si tout se déroule bien, l’ex-team Yavbou ne retrouvera la route des Polonais (doubles champions du monde en titre) qu’en finale. L’occasion rêvée pour les Bleus, à l’AccorHotels Arena de Paris, de prendre leur revanche sur ce récent TQO organisé aux petits oignons en Pologne d’où ils étaient revenus les valises pleines (défaite 3-0). En plus que de convaincre son propre public, l’équipe de France des Boyer, Toniutti ou Grebennikov doit absolument valider sa place pour la dernière chance d’accession aux prochains Jeux. L’ultime TQO se disputera en janvier prochain, en Allemagne, avec sept adversaires plus que coriaces pour les Bleus (probablement Serbie, Bulgarie, Slovénie, …). Seul le vainqueur ira à Tokyo. Espérons qu’ils retrouvent leur bonne étoile et leur beau jeu, qui leurs avaient permis de triompher à l’Euro 2015 et de s’offrir un peu plus de médiatisation (et les JO). Allez les Bleus !! 

Mathéo Rondeau

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